10 kilomètres plus tard j'arrive en surplomb des gorges du Tarn à un endroit qu'on appelle "le point sublime". De là, on a une vue très large sur une partie importante des gorges et c'est tout simplement majestueux et d'une grande beauté. Je bois un pot avec mes camarades de chemin, Annie et Michel avec une photo pour immortaliser l'évènement.
Jaillissant. à 1550 mètres d'altitude au roc de Malpertus sur le mont Lozère, le Tarn dévale vers l'ouest à travers les granits cévenols. Ayant reçu le Tarnon près de Florac, il se heurte à la barrière calcaire des Causses. Entre Méjean et Sauveterre, sur 53 kilomètres, il se fraye un étroit passage, profond de plus de 400 mètres. Alternant des "détroits" (défilés bordés d'impressionnantes falaises aux formes fantastiques) et des cirques aux pentes moins abruptes, le canyon est jalonné de sites spectaculaires.
Après cet intermède remarquable, je longe le sommet des gorges pendant un long moment avant d'entreprendre la descente au fond desdites gorges jusqu'au Tarn. Cette descente est périlleuse car très ravinée par endroits et interminable. J'arrive enfin aux Vignes, lieu de mon hébergement au bord du Tarn. 5 minutes après mon arrivée à 17h10, une pluie diluvienne qui durera une bonne heure s'abat sur le village. J'ai eu beaucoup de chance d'échapper à cet événement climatique soudain et violent car j'aurais été dans l'incapacité d'entreprendre cette descente! La chance me sourit encore une fois et le beau temps revenu, je dîne avec Annie et Michel sur la terrasse au bord du Tarn dans lequel quelques ados se baignent tranquillement.
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