Pour la petite histoire, lorsque je veux rentrer pour me réchauffer, la poignée de la porte me vient dans la main et je suis prisonnier à l'extérieur au risque de devenir un glaçon ! Je frappe à la fenêtre d'une chambre et une dame vient me sauver.
Je pars à 8h40 seulement, le petit-déjeuner n'étant servi qu'à partir de 8h00, ce qui ne sera pas sans conséquence sur la durée de ma journée.
J'entame la descente lorsque je suis avalé par une horde de vététistes filant à une vitesse ahurissante! C'est très dangereux pour eux mais aussi pour le randonneur qui ne les voit ni les entend arriver.
Un peu plus bas, je vois un attroupement de personnes avec des bouteilles d'eau à la main. Ils attendent en fait les concurrents d'une course d'endurance à cheval (160 kilomètres ). C'est très esthétique et sans doute aussi physique et je prends du plaisir à ce spectacle inattendu. J'y croise Maria qui monte à l'Aigoual aujourd'hui.
J'aperçois ensuite plusieurs cueilleurs de cèpes et c'est la raison principale de la pénurie de pain à l'épicerie du village de L'Espérou. Heureusement, la patronne du bistrot d'à côté me dépanne et je l'en remercie chaleureusement car il n'a aucun commerce sur mon itinéraire.
La suite de l'étape sera longue puisque je n'arriverai au village de vacances du Vigan qu'à 19h10 au terme de 31 kilomètres qui m'ont vu partir de l'altitude de 1565 mètres pour arriver à l'altitude de 269 mètres, soit une chute de 1300 mètres !